Condensé de contradictions, l’entreprise est le temple du compromis. Il existe des clefs pour diminuer le nombre et la violence des situations toxiques.
Condensé de contradictions, l’entreprise est le temple du compromis. Il existe des clefs pour diminuer le nombre et la violence des situations toxiques.
1) Diagnostiquer son chef
Pour être un bon chef, il faut être pédagogue, savoir expliquer la tâche à accomplir, répondre aux questions, motiver ses équipes. Avoir le nez dans le guidon ne permet pas de se préparer aux virages.
2) Salut, ça va ?
Cette expression utilisée pour meubler une conversation est un moyen d’établir un lien entre deux individus. Des études montrent que travailler durant des heures indues risque d’être contre-productif. D’ailleurs, le BCG (Boston Consulting Group) a mis en place un processus qui facilite la vie privée des salariés : dégager une soirée de la semaine pour un entraînement sportif, par exemple.
3) Ces fameux espaces paysagers
Maintenant que les bureaux se transforment en cour de récré, on s’esclaffe, on discute, on palabre… Chez Google, ceux qui veulent se concentrer disposent d’une « salle de silence ».
4) Pousse-toi de là que je m’y mette
Il devient courant de se vanter de sa « dream team », qui rassemble un groupe de personnes soudées, gage de bons résultats. Les investisseurs adorent. Encore faut-il que les membres de l’équipe soient contents de travailler ensemble ! Autrefois, la pyramide des âges reflétait l’échelle hiérarchique. Aujourd’hui, il est banal d’être dirigé par plus jeune que soi.
5) Cocorico !
En France, la proportion de femmes dans les conseils d’administration atteint des records. La loi fait son effet, quoique limité, les stéréotypes ayant la vie dure. Il n’y a qu’une femme dirigeante, actuellement, d’une société du CAC 40. Le plafond de verre ou de béton reste bien difficile à percer.
6) L’atout famille
Les expériences familiales enrichissent la sphère professionnelle. Netflix arrive en tête des meilleures entreprises où les nouveaux papas souhaitent travailler, selon le classement réalisé par Fatherly : le congé de paternité y est rémunéré pendant un an.
7) Prendre le meilleur de la techno
Si paradoxal que cela puisse paraître, les salariés préféreraient désormais travailler avec des ordinateurs plutôt qu’avec leurs congénères. Résistons toutefois à certaines utilisations abusives des technologies et à celles qui s’avèrent trop chronophages. Et laissons à l’humain le dernier mot.
‘De l’absurdité d’être accro au boulot’, Annie Kahn, éditions Jean-Claude Lattès
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